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Presque 600 Canadiennes Disparues ou Tuées. Pourquoi le Gouvernement Canadien ne S’inquiète Pas?

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De nombreux canadiens ont été mis au courant de la récente VIA-Rail blocage ferroviaire entre Toronto et Montréal, mais peu d’eux en connaissent la raison. La plupart des passagers sur le train VIA-Rail étaient plus préoccupés de se rendre au travail à l’heure que du groupe autochtone dont la protestation a créé le blocus. Ce n’est pas la première fois que les peuples autochtones ont formé un barrage dans un effort pour avoir leurs inquiètes entendues, mais malheureusement la population générale reste relativement ignorante. Même si les nouvelles touchent aux questions de meurtres et de disparitions des femmes autochtones, il existe rarement d’élaborations. Plutôt, on explique comment ceux qui sont incommodés seront remboursés et les statistiques ne sont généralement pas mentionnées.

Selon l’Association des Femmes Autochtones du Canada, il y a environ 582 cas de femmes assassinées ou disparues qui sont déclarés. Par ailleurs, il est signalé qu’il y a plus de 800. Plus de la moitié de victimes enregistrées par l’AFAC était âgée moins de 31, dont la plupart ont des enfants qu’elles laissent derrière elles. Une grande majorité de ces cas ont disparu sans aucune sorte d’enquête, laissant les familles impuissantes et exigeantes des réponses.

Les tentatives de sensibilisation étendent plus loin que le blocus ferroviaire. De nombreuses organisations des droits humains partout au Canada travaillent depuis des décennies pour adresser cette situation. En Colombie-Britannique en particulier, il y a de nombreuses marches qui sont organisées par « Les Sœurs Volées » pour attirer l’attention pour les femmes perdues dans cette province.

En Colombie-Britannique, la situation est différente de celle du reste du Canada à cause de la forte concentration de femmes autochtones. Il y a une autoroute distincte qui est le site de plus de 30 disparitions depuis 1969. Elle est officiellement appelée autoroute 16, mais elle est maintenant appelée « l’Autoroute des Larmes » dans un effort de créer une prise de conscience pour les femmes qui ont disparu au long de l’autoroute. Saskatchewan est la seule province qui a fait un effort pour faire des enquêtes sur les cas de disparitions des femmes autochtones.  La province rapport que même si les femmes autochtones ne représentent que 6% de la population provinciale, 60% des disparitions dans la province sont des femmes autochtones.

Au cours des dernières décennies, il y a eu de nombreuses tentatives faites par les Autochtones et les groupes de défense des droits afin de sensibiliser la population à ce problème. Ces groupes voient le traitement des femmes autochtones comme une infraction de leurs droits humains. Amnesty International a vivement critiqué le Comité Parlementaire sur la Violence Contre les Femmes Autochtones de n’avoir pas assez fait pour les femmes et les filles autochtones. Le Comité a reconnu les taux élevés de violence, mais n’a jamais essayer de trouver des solutions.

Amnesty International fait ses propres enquêtes et expose les mesures que les autorités doivent prendre afin de remédier ces injustices. L’organisation affirme que ce n’est pas simplement une question de violence, mais aussi du racisme et du sexisme contre les femmes autochtones. En 2009, il a été signalé que les femmes autochtones sont trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les femmes non autochtones. La violence subie par les femmes autochtones est souvent plus grave aussi.

L’Association des femmes autochtones du Canada a récemment créé une pétition qui demande une enquête nationale sur la disparition des femmes autochtones au Canada. La pétition exige que la sécurité des femmes autochtones soit garantie et que la tendance des femmes autochtones disparues et assassinées s’arrête. Au cours du mois de février, l’AFAC avait déjà recueilli plus de 20,000 signatures à sa pétition. L’AFAC expose les raisons de l’enquête en indiquant qu’une enquête accorderait non seulement une justice pour les familles touchées mais aiderait aussi à améliorer la sécurité générale des femmes autochtones au Canada.

Pour de nombreux individus, cette enquête ne peut pas venir assez tôt. Un vigil était organisée pour Loretta Saunders, une étudiante à l’Université de Halifax, en Nouvelle-Écosse qui a été assassinée en février. Loretta était une femme Inuite et écrivait sa thèse sur la disparition des femmes autochtones. La famille de la victime se livre maintenant à finir la thèse de Mme Saunders et veut voir réalisée une enquête nationale. Le blocus VIA-Rail est seulement le début.  Le mort récente de Loretta Saunders va propulser définitivement des groupes autochtones et des droits de l’homme vers une enquête nationale.

Bretton Christensen
Bretton Christensen is currently finishing a BA at the University of Toronto, majoring in Political Science and Aboriginal Studies. She has a specific interest in curriculum and possible changes that could incorporate more Aboriginal content. After the completion of her Bachelor of Arts she hopes to complete a master's in Indigenous governance and eventually work in Aboriginal Affairs specializing in policy.